Stoker, Bram L'enterrement Des Rats & Autres Nouvelles

Odnośniki

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haut des t�tes et le blanc des yeux dans les fen�tres ou dans
telle interpr�tation impossible. Il �tait cependant d�cid� �
les encoignures des portes. La seule conversation qu'il eut
ne pas c�der au ridicule, et bien qu'il n'e�t jusqu'� pr�sent
fut tout sauf plaisante. Elle eut lieu avec un vieillard, d'une
rien vu en Ecosse qui lui rappel�t m�me un kilt, il �tait
esp�ce bizarre, qui ne disait quasi rien, sauf au culte, o� il
d�termin� � porter son costume des Highlands. Quand il
ajoutait Amen ! aux autres Amen. Son unique occupation
rentra � la maison, en moins d'une demi-heure, il constata
semblait �tre d'attendre � la fen�tre du bureau de poste, �
que chacun des membres de la famille, malgr� ses maux de
partir de huit heures du matin, l'arriv�e du courrier d'une
t�te, �tait en train de faire une promenade. Il saisit l'occa-
heure pour porter le sac � un ch�teau appartenant � un
sion de leur absence pour s'enfermer dans sa chambre,
baron des environs. Il passait le reste de la journ�e assis sur
enleva son costume des Highlands pour rev�tir un costume
un si�ge, dans une partie �vent�e du port, o� �taient jet�s
de flanelle, puis alluma une cigarette et fit un somme.
les visc�res des poissons, le reste des app�ts et les ordures
R�veill� par la famille qui rentrait, il remit imm�diatement
m�nag�res, et o� les canards avaient l'habitude de s'amu-
son habit �cossais et fit son apparition dans cette tenue, au
ser fort.
Quand Saft Tammie le vit venir, il leva les yeux, qu'il
1. L'Eccl�siaste, I, 2.
2. Matthieu, VI, 28 : � Laissez-vous instruire par les lis des champs.
tenait g�n�ralement fix�s dans le vide, dans la direction du
Voyez comment ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent, cependant je
chemin en face de son si�ge et, comme s'il e�t �t� �bloui
vous dis que Salomon lui-m�me, dans toute sa gloire, n'a pas �t� v�tu
par un �clat de soleil, les frotta et les prot�gea de sa main.
comme l'un d'eux. �
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salon, pour le th�. Il ne sortit plus de tout l'apr�s-midi; Pendant un instant, au sommet du rocher oppos�, il put
mais apr�s le d�ner - il avait bien s�r mis son costume pour
voir l'arri�re chauve de la t�te et le calot Glengarry muni de
d�ner, comme d'habitude -, il sortit seul pour une prome-
l'immense plume d'aigle. Reculant, son pied glissa et
nade au bord de la mer. Il avait � ce moment d�j� d�cid�
entra�na sa chute vers le sable entre les deux rochers. Rien
qu'il lui faudrait s'habituer peu � peu � son costume des
de grave puisque le sable n'�tait qu'� quelques pieds au-
Highlands avant d'en faire son habit ordinaire. La lune
dessous de lui, mais son esprit �tait occup� par la vision de
�tait haute dans le ciel, il suivit sans difficult� le sentier �
lui-m�me ou de son double qui avait disparu. Comme
travers les dunes de sable, et bient�t arriva au bord de la
c'�tait la fa�on la plus facile d'atteindre la terre ferme, il se
mer. La mar�e �tait basse et la plage dure comme un
pr�para � sauter le reste de la hauteur. Cette d�cision ne
rocher, aussi il marcha en direction du sud presque jusqu'�
demanda qu'une seconde, mais le cerveau fonctionne rapi-
l'extr�mit� de la baie. L� son attention fut attir�e par deux
dement, et au moment de se pr�parer pour le saut, il vit le
rochers isol�s � quelque distance du d�but des dunes, et il
sable sous lui, lisse comme le marbre, commencer � trem-
se dirigea vers eux. Quand il atteignit le rocher le plus
bler d'une fa�on curieuse. Une crainte soudaine le saisit ;
proche, il grimpa jusqu'� sa partie sup�rieure, et assis l�, �
ses genoux s'affaiss�rent et, plut�t que de sauter, il glissa
une hauteur de quinze ou vingt pieds au-dessus de l'�ten-
mis�rablement sur le rocher, �corchant ses jambes nues en
due de sable, il appr�cia la beaut� et la qui�tude du pay-
tombant. Ses pieds touch�rent le sable, le travers�rent
sage. La lune se levait derri�re la pointe de Pennyfold, et sa
comme de l'eau, et il �tait enfonc� presque jusqu'aux
lumi�re touchait tout juste le sommet du rocher des �pe-
genoux quand il se rendit compte qu'il �tait dans des sables
rons le plus �loign�, � quelque trois quarts de mile, le reste
mouvants. Il s'accrocha d�sesp�r�ment au rocher pour ne
des rochers se trouvant dans l'ombre au fond. Quand la
pas s'enfoncer plus profond�ment; heureusement, il y
lune se leva au-dessus du promontoire, les rochers des
avait un �peron qui �mergeait, qu'il put saisir instinctive-
�perons et la plage � leur tour, peu � peu, furent inond�s
ment. Il s'y cramponna avec l'�nergie du d�sespoir. Il vou-
par la lumi�re.
lut crier, mais aucun souffle ne sortit de ses poumons,
Pendant un bon moment, M. Markam resta assis et
jusqu'au moment o�, apr�s un grand effort, sa voix
regarda la lune qui se levait et l'�tendue lumineuse qui aug-
r�sonna. De nouveau il cria, et il semblait que le son de sa
mentait � mesure. Puis il se tourna vers l'est, et toujours
propre voix lui donn�t un surcro�t de force, parce qu'il put [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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